Création d’un nouveau système économique agricole

Contexte actuel

L’Afrique aujourd’hui est confronté à un dilemme en termes d’agriculture : il lui faut produire les denrées suffisantes pour nourrir sa population voire exporter, et en même temps s’auto-affranchir des systèmes de production agricole américains et occidentaux qui ont démontré l’insuccès des solutions face aux spécificités des demandes et à l’évolution endogène de leur démarche. C’est tout un système organisationnel à mettre en place pour inventer un nouveau modèle agricole global qui pourrait se décliner par pays voire par région pérenne pour les générations futures.  La situation actuelle, c’est 23% de la population de l’Afrique subsaharienne qui est sous-alimenté, la population rurale est fortement affectée par la faim. Les causes principales sont les guerres et les conflits mais aussi la pauvreté du milieu agricole représentant 76% de la population et les très faibles rendements car la majeure partie du milieu rural se compose de petites fermes.

Le défi majeur pour l’Afrique agricole

Le défi pour l’Afrique est d’obtenir l’autosuffisance alimentaire en 2030. Comment atteindre ce défi alors qu’elle va passer d’1 milliard 450 mille à 2 milliards 450 mille en 2050 ?  Comment nourrir ce milliard supplémentaire alors que près de 270 millions d’africains sont sous-alimentés. Comment gérer ce paradoxe ? Comment accroitre de manière durable la production et la productivité afin de renforcer la sécurité alimentaire africaine sans l’impact négatif sur l’environnement ?

Les solutions préconisées, par les modèles agricoles européen et américain : agriculture intensive (engrais et pesticide), exportatrice, intégrée à l’agrobusiness, en surproduction, à la pointe de la technologie, soutenue par l’Etat, avec des facilités de crédit, se sont heurtées aux difficultés locales : manque de mécanisation, manque de formation, peu de subventions, peu ou pas de crédit pour les intrants et la mécanisation, sans engrais ni pesticides, n’ont pas pu être mises en place.

Retour d’expériences et solutions de préconisation

Nous pensons que nous pouvons mettre en place des systèmes intégrés selon les spécificités locales en procédant par étape, en impliquant les producteurs, l’état et/ou les collectivités locales et les consommateurs pour la sensibilisation- information au projet, la formation aux innovations du projet, une nouvelle ingénierie financière (mobilisation de l’élite, et la bourgeoisie locale pour la recherche de financement) et en faisant correspondre les besoins avec l’offre. Nous développerons la mise en place d’unités de production (avec financement intégré), plateforme logistique (entrepôts, chambres froides, transports), commercialisation directe aux consommateurs et des opérations de communication pour la création d’une marque ou label.

L’Université des Connaissances Africaines, qui est le concepteur de ce modèle, sera heureuse de le présenter et d’en préciser le contour lors des différents développements.


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